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 L'AFFAIRE BISSONNET

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yuna
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MessageSujet: L'AFFAIRE BISSONNET   L'AFFAIRE BISSONNET I_icon_minitimeSam 2 Oct - 8:54

Bissonnet, la subornation qui accuse

De nouveaux documents remis à l’avocat général attestent que Jean-Michel Bissonnet a voulu suborner un témoin. Ses avocats ont décidé de ne plus le représenter. Le procès a été reporté au printemps prochain.

Un procès en quatre actes. Lundi, s’est ouvert devant la cour d’assises de l’Hérault le procès de Jean-Michel Bissonnet, accusé d’avoir commandité le meurtre de sa femme Bernadette dans leur propriété de Castelnau-les-Lez, le 11 mars 2008. Si les audiences se sont révélées peu décisives depuis le début de la semaine, de nouveaux éléments compromettent désormais la tenue du procès. Ce matin, après la déposition d’un témoin, l’avocat général s’est solennellement levé pour annoncer à l’assistance qu’il avait reçu de nouveaux documents qui nécessitaient la suspension provisoire de la séance. Le coup de marteau a retenti et la surprise a laissé place à l’incertitude. Les avocats de Jean-Michel Bissonnet, Mes Georges Catala et Jean-Marc Darrigade, ont quitté précipitamment le tribunal.

Une preuve accablante
Dans ce fameux dossier délivré à la cour, une preuve: l’accusé a suborné un témoin. Communiqués par un co-détenu, ces documents contiennent des lettres de l’homme d’affaires adressées à un autre prisonnier, qu’il tente de convaincre de venir faire un faux témoignage au procès. Le détenu devait faire croire à la cour que le vicomte Amaury d’Harcourt –vieil ami des Bissonnet accusé d’avoir fait disparaître l’arme du crime- l’avait abordé pour faire disparaître Bernadette Bissonnet. Preuve d’autant plus accablante qu’un plan du château de l’octogénaire accompagnait le courrier, afin, semble t-il, que le complice se familiarise avec les lieux.

«Nous avons donc en direct une tentative de subornation de témoins, avec un machiavélisme que je n’aurais pas pu soupçonner, a déclaré l’avocat général à la reprise de l’audience rapporte «Le Monde». Bissonnet est au centre de la procédure et manipule tout du fond de sa cellule.» Bouleversé, après une heure de suspension de procès, le prévenu a déclaré qu’il reconnaissait la subornation, avant de s’effondrer en s’adressant à ses deux fils : «Je n’ai jamais, jamais voulu la mort de maman !» L’avocat général, convaincu de la folie de Jean-Michel Bissonnet, a ordonné qu’un collège de trois experts évaluent son état mental, et qu’une perquisition soit effectuée dans sa cellule de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone.

«Je le renvoie
à son destin»
Dépassés par ces nouvelles révélations, les avocats de l’accusé ont décidé de ne plus le défendre. «La confiance est rompue, je le renvoie à son destin», a déclaré Me Jean-Marc Darrigade. «Nous lui avons dit que nous ne pouvions plus le défendre, dans ses conditions, a regretté Me Georges Catala. Il n’a pas écouté nos conseils.» L’avocat du frère de la victime, Me Jean-Robert Phong, convaincu de la culpabilité de son beau-frère, a assuré que son client était dans «la consternation». «Ce procès ne peut pas continuer en l’état. Nous n’allons pas poursuivre avec le défilé des témoins du Rotary [association internationale qui œuvre pour la paix, ndlr] vont nous dire tout le bien qu’ils pensent de Jean-Michel Bissonnet.» Face à un détenu sans défenseur, pressée par la partie civile, la cour a décidé de reporter le procès en mars prochain. Sa demande de liberté sous contrôle judiciaire ayant été refusée, l'accusé a rejoint sa cellule en fin d'après-midi.

Source: parismatch.com
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MessageSujet: Re: L'AFFAIRE BISSONNET   L'AFFAIRE BISSONNET I_icon_minitimeSam 2 Oct - 10:39

Les courriers qui sabordent le procès Bissonnet

Accusé d’être le commanditaire de l’assassinat de sa femme, M. Bissonnet a reconnu, vendredi, avoir tenté de suborner un témoin.

C’est une « bombe », selon l’expression d’un avocat de la partie civile, sous forme de chemise cartonnée jaune. A l’intérieur, 15 pages. Le fin dossier est posé sur le pupitre de Pierre Denier, avocat général à la cour d’assises de l’Hérault. Il est 10 h 15 ce vendredi et le magistrat montpelliérain attend la fin de la déposition d’un témoin pour dégoupiller la grenade qui, six heures plus tard, fera exploser le procès. Les documents lui ont été transmis dans la nuit par la police judiciaire, qui les tiendrait elle-même d’un codétenu de Jean-Michel Bissonnet à la maison d’arrêt de Béziers.

Bissonnet, c’est, rappelons-le, le veuf de Bernardette, tuée de « deux giclées » de calibre 16, le soir du 11 mars 2008, dans le hall de sa demeure cossue de Castelnau-le-Lez. Un assassinat perpétré par Méziane Belkacem, l’aide ménager du couple, avec la complicité d’Amaury d’Harcourt, un vieux vicomte désargenté pour lequel Bissonnet éprouve un vif sentiment de sympathie. Les deux hommes ont reconnu, peu de temps après la découverte du corps de la pharmacienne à la retraite, avoir participé au crime. A l’instigation, ont-ils toujours affirmé, de leur patron et ami.

Jean-Michel Bissonnet, depuis le début de l’enquête judiciaire et dès l’ouverture des débats devant les assises, le 27 septembre, assure, lui, qu’il n’a jamais planifié le meurtre de son épouse, avec laquelle il menait une vie « merveilleuse ». Et, âgé aujourd’hui de 62 ans, il proteste encore de son innocence dans le box des accusés où il est assis.

Code d’entrée et pots de confiture
Une posture qui, vendredi matin, a été sérieusement égratignée lorsque l’avocat général s’est saisi de son dossier jaune. Jean-Michel Bissonnet se doutait-il de ce qui allait suivre, que ses courriers, adressés à un escroc incarcéré avec lui, avaient été interceptés par le codétenu chargé de les transmettre en cachette à leur destinataire ? Le « facteur » a en tout cas préféré les remettre à l’administration pénitentiaire. Et, du même coup, « balancer » Bissonnet.

Car, dans ses lettres, l’accusé cherchait à convaincre le détenu de venir faire un faux témoignage devant les assises. Selon le plan de Jean-Michel Bissonnet, cet homme devait convaincre les juges qu’il avait été lui-même approché par Amaury d’Harcourt avant l’assassinat de Bernadette Bissonnet, que le vicomte lui aurait proposé de tuer. Les deux hommes se seraient rencontrés au château du vicomte, dans l’Yonne, pour évoquer ce « contrat ».

« Tout est scénarisé ! s’est insurgé vendredi l’avocat général. Jean-Michel Bissonnet précise le code d’entrée, décrit les graviers, l’endroit où sont posés les pots de confiture ! Nous avons donc en direct une tentative de subornation de témoin, avec un machiavélisme que je n’aurais pas pu soupçonner. Bissonnet est au centre de la procédure et manipule tout du fond de sa cellule. »

Dans la salle, la stupeur a envahi le banc des parties civiles, où sont assis les deux fils du couple Bissonnet qui croient fermement en l’innocence de leur père. Et, bien vite, le box des accusés, où Bissonnet, blême, se lève et tente de justifier son geste : « Dans ce monde de fous qu’est la prison, j’ai reçu des dizaines de propositions de faux témoignage. Alors, oui, ces documents, j’en assume la responsabilité. » C’en est trop pour ses deux défenseurs, Mes Georges Catala et Jean-Marc Darrigade, qui décident… d’abandonner leur client à « son destin ».

Après une longue suspension d’audience, la cour a tranché vendredi : le procès est suspendu jusqu’au 10 janvier 2011. Le temps, notamment, que des expertises soient réalisées sur l’ordinateur de Bissonnet, saisi dans sa cellule, et le codétenu entendu. Dans l’un de ses courriers, Bissonnet lui a écrit : « Si ça tombe dans les mains d’un tiers, ça me tue, je suis mort. »

Source: francesoir.fr
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